mercredi 1 juin 2022

Moussaillons + Vieux loups de mer : Séance n° 6 - Samedi 12 mars 2022

MINIARTEXTIL - Exposition internationale d'art textile contemporain

Lors de cette exposition au Beffroi de Montrouge, les Moussaillons et les Vieux-Loups de Mer spécialement réunis pour l'occasion, déambulent entre les œuvres, guidés par une médiatrice. Elle nous permet d'entrer en contact avec la matière des œuvres et l'imaginaire de leurs créateurs.trices. Puis, nous nous arrêtons sur l’œuvre textile monumentale de l'artiste italien  Guido Nosari, intitulée "Mundus Patet" (monde ouvert). Le temps de l'écriture commence...

Mundus Patet - Guido Nosari

Proposition d'écriture n°10 : écrire sur une œuvre d'art "in situ"

Imaginez quel fil relie les cuillères en suspension, à cette barque flottante et lumineuse, qui éclaire cet espèce de lac en tricot, comme dans un rêve... Puis, trouvez un titre. 

L'art du contraste - Anaïs (12 ans et 10 mois)

Le rose. Pourquoi le rose ? Parce que plus on se rapproche, plus on voit cette lumière et moins les fils tenant les cuillères ? Peut-être. Des grandes, des grosses et des petites. Pourquoi ont-elles des tailles différentes ces cuillères ? Pour qu'elles brillent toutes de manière différente ? Sans doute. Le monde. Pourquoi ? C'est ce que représente ce tricot à 9 branches ? Parce qu’on ne peut suivre que 9 chemins dans la vie ? Qui sait. Il y a tellement de questions et si peu de réponses. Combien y avait-il de cuillères ? Le fil qui relie tout ça est sans le moindre doute (avec un grand quand même) la mémoire, qui est représentée par le tricot. Les souvenirs par les cuillères. La barque flotte à travers eux. Les souvenirs de cet artiste. Chaque cuillère représente peut-être une vie, une pensée, un sentiment... C'est si simple et pourtant si complexe. Si lent et pourtant si beau. Si brillant et pourtant si sombre. Entre tricot et argenterie, entre souvenirs et rêves, il y a les contrastes magiques de Guido Nosari.

Le destin - Bérénice (14 ans)

Dans une barque voguant sur la mer d'étoiles, les 3 sœurs s'occupaient de nos vies, celles de tous les êtres vivants. Nos vies étaient des cuillères attachées au plafond céleste par un fil. La plus jeune, Non, fabriquait ce lien tissé et nous suspendait jusqu'au ciel. Decima, la seconde sœur, déroulait notre fil et décidait de notre sort. La plus vieille et troisième sœur nommée Morta, coupait impitoyablement notre attache et nous tombions dans cette mer pour, à notre tour, devenir des astres du passé. Nous sommes des jouets pour ces 3 sœurs qui nous font vivre selon leur gré. Nous avons un mot pour exprimer cela : le destin.

Flash - Charlotte (15 ans)

Il paraît que quand on meurt, on le sait. On le sent. Que la mort nous chuchote doucement à l'oreille : "C'est l'heure". Je l'ai sentie ce soir-là. J'ai voulu fuir mais la vie, qui avait si longtemps été mon amie, m'a retenu à terre. Elle m'a enchaîné à mon lit, piégé dans mes propres souvenirs et m'a obligé à admirer le cinéma de mon existence. J'ai ouvert les yeux et j'ai vu les centaines de milliers d'étoiles que j'avais rencontrées. Des plus insignifiantes connaissances à ma propre mère. Toutes brillaient au dessus de moi, souriant dans l'éclat rose du crépuscule. Et puis soudain, comme le flash d'un appareil photo se déclenche, la lumière douce et sucrée de la mort m'a enveloppé de sa chaleur glaciale. Les chaînes de la vie m'ont relâché et la mort m'a emmené dans sa barque.

La liaison - Eline (12 ans)

Ces cuillères seraient comme chaque personne, amis ou famille, flottant grâce à des fils verts reliés ensemble pour ne faire qu'un. Ce serait comme un arbre généalogique où chaque cuillère serait une personne qui t'es chère. Et toi, tu es dans cette barque aux reflets roses au milieu de toutes ces cuillères. Tu es comme le soleil et elles, les étoiles. Au sol, il y a des rosaces faites de laine bleue. Tu les associes à un grand océan. Sur chaque relief, un puits sans fond se dessine. Où peuvent-ils aller ? Prudent, tu ne t'y aventures pas et reste sur ta barque. Puis, tu te réveilles. Oui, ce n'était qu'un rêve.


Consolation - Gabriel (11ans)

La barque flotte dans l'air,

Et toutes ces cuillères...

Serait-ce pour repêcher

Les morts qui nous ont tant manqués ?

Aller chercher dans le puits profond des Enfers,

Ceux qui sont descendus sous terre,

Dans l'espoir de trouver des souvenirs apaisants,

En se rappelant le bon vieux temps,

Les emprisonner dans un solide filet,

Pour qu'ils restent avec nous et qu'ils nous consolent,

Partout où nous sommes.

Les pluies meurtrières - Héloïse (11 ans)

Il y avait, il y a longtemps, une époque où les fourchettes et les couteaux n'avaient pas encore été inventés et où les gens mangeaient avec des cuillères. Les plus pauvres en possédaient des mal taillées, en bois, jusqu'aux riches qui en avaient parfois en argent ou en or. Mais le premier jour du printemps qui était à cette époque la première journée de l'année, toutes les cuillères du monde entier disparurent... Ce fût une catastrophe mondiale, la plus grande que le monde ait connu ! Le lendemain, on aperçut une barque dans le ciel. Elle semblait être conduite par un homme portant un chapeau pointu et du véhicule émanait une curieuse lumière rose. Mais le plus étonnant fut que des milliers de cuillères se mirent à tomber du ciel. Ces cuillères pouvaient blesser ou même tuer les hommes qui se trouvaient malheureusement en dessous. On se rendit compte que chaque ustensile était différent et que chacun avait un propriétaire. Malheureusement, dès qu'une cuillère touchait le sol, elle disparaissait pour retomber un autre jour. Ces incidents eurent de terribles conséquences sur le monde. Ces pluies meurtrières pouvaient gâcher des récoltes, tuer et empêcher la pluie véritable de tomber.

La salle du Jugement - Keryan (13 ans) 

Imaginez-vous une toile se tissant au fil de votre vie, les concentrations représentant la concentration du bonheur et les vides, ces trous béants, les moments de dépression, de tristesse, de désespoir, quand vous perdez un proche, quand vous faites de mauvais choix, quand vous fondez en larmes, votre toile se constelle de vide. Quand vous réussissez, quand vous gagnez, quand vous avancez, un nœud se forme. Cette toile vous suis partout, invisible mais se révèle dès que vous mourez.
Dès son plus jeune âge, il apprit à faire du mal, il frappa, fit saigner et tua. Il harcela, attrista, brisa des vies... Et le regretta. Quand il mourut, il fit comme toute personne, il descendit aux enfers et se fit tester : il entra dans une grande salle aux murs nus, sans fenêtres, avec au fond, trois personnes assises dans de grands sièges dorés, incrustés de diamants. Ces trois personnes regardaient le centre de la pièce où trônait par terre une grande toile irrégulière, avec des énormes vides et quelques amas de fil. Au dessus, flottaient des centaines de cuillers argentées avec une pirogue qui voguait entre elles. Une femme et un homme se penchaient pour toucher chaque cuillère et les 3 personnes assises s'adressèrent au mort :
- Regarde ta vie, des douleurs, tes peines, tes joies. Mais regarde aussi les vies que tu as enlevé, les tristesses que tu as cassées, le mal que tu as fais. Et juge, si tu mérites ou non d'être récompensé. Touche les cuillères.
La mort en toucha une et prit conscience des dégâts dont seul toi, est responsable.
Alors la mort se souvient, il vit un enfant, jeune, pas plus de 10 ans en frapper un autre jusqu'à l'os. Il vit ce garçon plus vieux utiliser sa première arme puis il le vit pousser une personne âgée du haut d'un immeuble, répandre des rumeurs empoisonnées. La seule personne qui l'appréciait... Et compris qu'il méritait le pire des châtiments. 
 
Lecture "in situ" :-)
Le lac aux cuillères - Louise (9 ans)
 
Cette barque est comme un lac, la barque ce sera perdue et s'envolerait avec des cuillères. Les cuillères porteraient la barque se serait merveilleux. Ce lac semble fait de laine douce et mystérieuse. Les touristes qui passerait verraient de loin 600 cuillères et une barque lumineuse.

Le passage - Noémie (10 ans)

Les âmes perdues s'agglutinaient autour d'une barque funèbre qui voguait sans personne à son gouvernail. Les profondeurs du lac paraissaient renfermer une peur éternelle et un désespoir complet. Les morts devaient passer par cette étape pour rejoindre le royaume d'Hadès, dieu de la mort... La barque dérivait vers un ponton sinistre où attendait une personne habillée avec une cape funeste qui fixait la barque. Ses yeux ne reflétaient rien, ils étaient vitreux, sa peau était pâle comme le reflet de la lune sur le lac. Elle sortit ses mains de sous son manteau majestueux, qui reflétait le désespoir des âmes essayant de grimper sur la barque pour quitter ce cauchemar. Cette personne était maigre à faire peur, dans un geste, elle tendit la main et la barque vint vers elle sans bruit. Le sinistre passeur attrapa la barque et monta dedans. Il venait de déposer des âmes qui allaient retrouver leur famille ou le cauchemar qu'était leurs vies. Les âmes qui ne pourraient jamais passer avaient disparu. Seules une restait car elle possédait quelque chose dont étaient dépourvu les autres : une pièce d'or...

Mer d'argent - Paquita

Il n'y a plus de pesanteur. Elles sont des dizaines, des centaines, des milliers, des millions peut-être, éclairées par la pirogue de lumière rose, la céleste. Chacune d'elle a connu la bouche chaude de chair tendre et de dents, la langue napée de salive, l'haleine de la vie. Chaque bouche a attendu la becquée, la cuillerée nourrissante, réchauffante, réconfortante. Et ce besoin, ce désir charnel et ancestral transmis de génération en génération, a perdu sa pesanteur, s'est détaché de la table, de la main est devenu aérien. Décidément, la mer n'est pas dessous mais dessus. Les mailles bleues du napperon géant ne sauraient empêtrer davantage mes yeux, mes bras, mon corps qui nage et passe et repasse dessus la pirogue puisque de pesanteur il n'y a plus. Décidément, je rêve.

Dreams come true - Quentin (13 ans)

Il était 2h du matin. Je décidais de dormir un peu pour une fois. Je suis entré dans mon lit et j'ai fermé les yeux. Et c'est alors que j'ai rêvé...

J'étais sur une barque, naviguant vers une île. La barque changea de direction et me fit entrer dans une grotte sombre et sans fin. La barque s'alluma et alors je vis des et des tas de cuillères et en bas, je vis un long tapis qui longeai mon chemin. Chaque cuillère brillait et me donnait envie de les toucher. Alors j'ai touché une cuillère et j'ai vu de mes yeux, un souvenir, un souvenir d'enfance. Je jouais avec mon ancien meilleur ami dans un bac à sable. Puis le souvenir est parti. Alors j'ai touché un tas d'autres cuillères. Ah, ce jour où l'ancien marchand de glace m'avait donné un cornet à trois boules. Ah, ce jour où j'ai fait gagner mon équipe au basket quand j'étais au collège. Ah, ce jour où j'ai eu mon premier 20 en maths. Ah, ce jour où je tombais amoureux. Je ne vais pas vous cacher que j'ai laissé échapper une larme. Plus ma barque avançait, plus je m'enfonçais dans mes souvenirs. Et c'est ainsi que je revis mes parents, l'ancien Maire, mon petit Doggy et mon meilleur ami. J'ai assisté à ma première boum avec mes amis, à mon premier baiser et à mon premier jour de travail. Et soudainement, au loin, j'entendis un souvenir parler. C'était une voix féminine et je la reconnu. C'était la voix d'Anna, mon premier amour, mon amie, ma femme et une de ces personnes que la vie exila. Sa voix venait de loin et je voulais aller la retrouver. La barque n'allait pas assez vite alors j'ai sauté d ma barque et j'ai nagé. Au bout de quelques mètres, l'eau m'enfonça et je coulai au fond de la mer, si je puis appeler ça comme ça. je coulais vers le tapis qui avait des formes d'étoiles. Je le touchais à peine que je fus réveillé. J'ouvris les yeux mais il faisait noir. j'entendis alors de la musique et plus tard, toujours les yeux dans le noir, j'entendis mon fils, mon Grégory, pleurer. Et alors il dit : "Papa est parti pour le long sommeil". Et c'est alors que je me tus.

Au milieu du Lac Rêve - Rose (11 ans)

La nuit en s'endormant, il empruntait la barque pour un voyage au milieu du Lac Rêve. Il ramait avec énergie, pour avancer à quelques mètres au-dessus des eaux de coton. Il scrutait l'obscurité en identifiant chaque cuillère en suspension. Chacune d'elle représentait un rêve pas encore exploré. Les cuillères de métal étaient les cauchemars, celles d'argent, les rêves tristes et celles d'or, les rêves gais. Lequel choisirait-il d'explorer en cette nuit hivernale ? Une fois visité, le rêve partait. Il avança, assis en tailleur dans la barque lumineuse, qui projetait une lumière fushia apaisante. Il ne parvenait pas à choisir un rêve. Les choix étaient trop multiples, ce qui le décida à un prendre une au hasard. Il attrapa la première cuillère qui fut à sa portée. Il pénétra dans l'objet et quitta le Lac Rêve, ne sachant pas qu'il entrait dans un cauchemar...

 

Malédiction et espoir - Térence (13 ans)

Vous, maîtresse du destin, noire d'après certains. Oui, vous, je vous maudis ! Cruelle, perfide et pragmatique, vous tissez la trame de l'infini sans une once d'humanité et de regrets ! Vous savez bien que vous offrez à toute chose un cadeau que bientôt vous leur reprendrez, couperez leur fil et l'abandonnant dans la toile funeste qui s'est tissée indépendamment de vous ! Oui, la seule chose dont le contrôle vous échappe, le piège de la mort ! Quand vous coupez ces fils, une partie de votre œuvre que vous annihilez et remplacez à loisir, ils vous échappent dans leur funeste sort. Mais, je me pose alors une question, que vous devriez vous poser. Si vous tirez tout ce qui existe, a existé et existera, qui vous a tiré vous ? Vos œuvres sont finies mais votre travail est éternel ? Mais en êtes-vous sûr ? Bientôt, je le sais, vous connaîtrez une fin aussi cruelle que celle que vous infligez chaque fraction de temps ! L'araignée que vous nourrissez, cette faucheuse, un jour sera suffisament gourmande pour dévorer toute votre oeuvre et vous avec ! ou bien la personne qui vous, vous a tissée, coupera vos fils. Quoiqu'il en soit, je n'y puis plus rien ! Je sais que bientôt effrayée par mes actes et mes paroles, vous couperez mon fil ! mais sachez qu'il y aura toujours une personne à la proue de ce navire, cette étoile qui reflète l'espoir de votre création : chaque être que vous créez et détruisez porte en lui cette lumière, cet espoir qui fait résister ! Votre tyrannie ne prend plus, là où je suis. Oui, dans cette barque d'espoir, je naviguerai à votre insu ! Et bien, ma fin est proche... Mais la vôtre aussi !
 

L'attaque des aliens - Théo (13 ans) 

Nous sommes en 2050. Une attaque d'aliens envahit toute la terre et des villes sont en danger. Des mini vaisseaux descendent pour nous attaquer. Le chef des aliens est dans son vaisseau-mère. Tout a commencé en 2040. Le président a signé un accord avec le chef des aliens. 5 ans après, il faut refaire un vote pour élire un nouveau président mais Bakugo, le nouveau président, a tué le fils du chef des aliens alors le chef, tout en colère a imaginé un plan pour 2050. Son plan, c'est d'attaquer l'Italie, l'Espagne, la Guadeloupe etc. Et puis il finira avec Paris. Une équipe de 7 super héros est venue nous aider à tuer les aliens (Guido, Spider-Man, Hulk etc etc). Mais les 7 super-héros vaincus, il nous reste l'arme secrète : les 2 meilleurs super-héros de Paris. Ils ont presque réussi à les vaincre alors ils combattent sans relâche, jusqu'à croire qu'ils ont gagné mais en fait, tout ça, c'était qu'une illusion. Les mini-vaisseaux venaient juste d’atterrir, prêts à tuer tout ce qui bouge d'un coup. Les aliens sont rentrés dans leurs vaisseau-mère, tout le monde s'est dit "c'est fini". En fait, non. Leur chef les avaient juste appelés pour une réunion spéciale. Donc, alors que tout le monde était content, les aliens sont revenus avec tout plein de gadgets surnaturels. D'un coup, tout le monde s'est mis à pleurer parce que... les aliens avaient gagné ! On ne pouvait rien faire, ni manger, ni boire, sans la permission d'un jeune-homme appelé... Théo.


Proposition d'écriture n°11 : écrire sur une œuvre d'art "in situ"

Choisissez une mini œuvre qui vous inspirera un mini texte. Son titre sera le vôtre.

"Basin of attraction" de Julia Smirnova

Basin of attraction -
Anaïs (12 ans et 10 mois)

Du fil de cuivre et du verre acrylique. Un rose aussi beau , aussi brillant, aussi doré et magnifique fait avec seulement deux matières. Julia Smirnova réussi à, selon moi, faire la sculpture la plus dorée de l'exposition.

 

"Hara house" de Lucie Richard Bertrand
Hara house - Bérénice (13 ans)

Maison aux racines,

Qui accueillent ma famille,

Restera toujours divine.

"Nebula-P4-2020" de Florence Pinson-Ynden

Nebula-P4-2020 - Charlotte (15 ans)

La planète de verre roule dans le ciel,

Entourée de son anneau de métal,

Les vies suspendues vivront en elle.

"Il giardino delle culture : cross cultures fertlisation" de Alberto Borellini

 

Il giardino delle culture : cross cultures fertlisation - Eline (12 ans) 

Cette œuvre représente un champ. Il y a des fleurs faites en journaux et des papillons en papier. Les tiges en plastique sont plantées dans de l'herbe faite de laine verte : on se croirait dans un vrai champ !

"Palimpsest" de Zuzanna Branisova
Palimpsest ou La terre se meurt - Gabriel (11 ans)

Cette chemise est belle, vous ne trouvez pas ?

Pour moi, elle représente la Terre.

Et peu à peu, la Terre se meurt.

Dans quelques années, elle sera sûrement gris noir, cette chemise.

Cette chemise si belle, si colorée, si verte...

Il faut la garder.

Palimpsest - Rose (11 ans)

On racontait que dans le bois de "Plante Verte", vivait une chemise en coton. Elle se levait tous les 3 mois pour entretenir et planter des arbustes dans la grande forêt. Le soir, elle se recouchait pendant 3 lunes entre les racines d'un prunier, ce qui l'obligeait à laisser germer toutes sortes de feuillages sur le tissu qu'elle était.

 

"Stultifera Navis" de Andreina Battel

Stultifera Navis - Héloïse (11 ans)

La mort n'est qu'un long voyage, un voyage par bateau, le Stultifera Navis. L'âme est capturée dans le navire. Des miroirs montrent les étapes de la vie avant que la mort soit éjectée dans la grande mer des ombres.

Stultifera Navis - Louise (9 ans)

Ce bateau navigant sur une mer étoilée, brillait.

Il illuminait chaque œil qui le regardait.

Il brillait de mille feux sur la mer bleue turquoise.

"Seen or unseen" de Mahnaz Seyedekhtiary


Seen or unseen - Noémie (11 ans)

La guerre fait des ravages, moi, Mahnaz Seyedekhtiary, je l'ai rêvé. J'ai aussi eu un petit souvenir... ma tête a été défigurée par un obus lors de la bataille de Pearl Arbor.




"Golden prison" de Gisella Ciullo

Golden prison ou 2049 - Quentin (13 ans)

En 2049, le soleil chauffe tellement qu'une fraction de seconde exposé au soleil, peut faire fondre... Et c'est finalement ce qui arriva à la cathédrale de Barcelone. Elle fondit d'un coup sec.


"FihiMaFihi" de Senol Tatli

FihiMaFihi - Térence (13 ans)

Non ! Qu'as-tu fait ? Tu as ouvert la belle boîte de Pandore ! Je l'avais pourtant recouverte d'épines, pour que plus jamais elle ne s'ouvre ! Fichue curiosité... Maintenant, tous les malheurs des hommes sont de retour...pour toujours.

"Industrial cube" de Emily Jean Melville Little


Industrial cube - Théo (12 ans)

Il était une fois, un cube bleu plein d'habitants dedans. Un jour, le cube se met à bouger si fort que tout le monde est mort.

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Proposition d'écriture n°10 : l'Arbre de Vie Imaginez une histoire qui expliquerait la naissance de l'Arbre de Vie, à la manière...