mercredi 30 novembre 2022

Vieux loups de mer : séance n°2 - samedi 26 novembre 2022

Proposition d'écriture n°2 :

Fermons les yeux et ouvrons nos oreilles pour écouter un morceau de musique. Laissez vagabonder votre imaginaire. Prenez quelques notes, dessinez les images, les scènes que cette musique à fait naître dans votre esprit. A la seconde écoute, lancez-vous dans le récit et trouvez 1 titre.

 

Plage 5 - Battle in the forest




 

Cette planète - Angèle (18 ans)

Cette nature n'est-elle pas belle ? Ces feuilles qui tombent des arbres en automne, ces fleurs qui jaunissent au printemps, cette eau bleue clair en plein mois d'août. Et ces animaux ne sont-ils pas fabuleux ? Les papillons qui volent au dessus de nos têtes, ces chiens qui courent dans les prairies, ces chevaux qui galopent dans l'herbe fraîche. Et ces hommes ? Ceux qui cultivent les champs, ceux qui procréent et enseignent leur culture à leurs enfants, ceux qui aident les autres. Ne sont-ils pas bons ? Ces nombreux peuples vivant et venant de différents pays, de différentes contrées avec des cultures différentes, une manière de vivre différente. Ne sont-ils pas censés vivre en paix ? Depuis des centaines d'années l'homme est en conflit avec un autre pourtant constitué du même corps, de mêmes organes, seule leur manière de penser divergent, créant du chaos. Des guerres mondiales plus destructrices les unes que les autres. Des grèves et soulèvements de plus en plus nombreux, révoltés par des systèmes qui ne leurs plaisent pas. Une surconsommation de plus en plus grandiose entraînant à son tour un réchauffement climatique irréversible... Il n'y a aucun retour en arrière de la bêtise humaine. Cette nature que l'on trouve belle ne va peut-être plus exister dans quelques années. Ces animaux fabuleux commencent également à disparaître petit à petit. Et bientôt cette planète que nous habitons ne sera plus habitable et les hommes que feront-ils ?

 


Sans titre - Bérénice (15 ans)

La cérémonie de la tribu commence. Des femmes dansent. La grâce qui émane de leurs mouvements ébahit chaque personne placée autour d'elles. Synchronisées à la perfection, les élégantes acrobates ne font qu'un. Brusquement, la musique se tait. Les danseuses semblables à des automates s'arrêtent de bouger, étonnées. Puis, un bruit. Un bruit de pas. Un bruit de pas puissant qui fait trembler la terre. Et ils les voient. Des centaines d'hommes s'approchent au son de la cornemuse. Armés de la tête aux pieds, ces hommes-là ne sont pas venus pour discuter. Les hommes de la tribu se préparent au combat. Ils prennent leurs armes, saluent le grand chef et se placent face à l'ennemi. La musique continue. Les deux camps se fixent. Puis les conquérants s'élancent en premier dans le combat. Les hommes se mélangent. Les musiques se confondent. Les flèches adverses s'abattent sur les deux camps. Les coups d'épées incessants ressemblent au bruit d'une guitare. La violence est extrême et aucun des deux camps ne veut perdre cette bataille. Tout d'un coup, les tambours s'animent et la musique arrête pendant un instant le combat. Les guerriers se regardent abasourdis. Le noir s'abat sur la scène.


Mariage forcé - Charlotte (13 ans)

Comme il est doux de se réveiller sous le soleil. la chambre est calme, les premières lueurs du jour viennent délicatement titiller l'obscurité de la pièce. Je suis bien et pourtant je sais. je sais que dès que la chambre sera baignée d lumière nous devrons fuir. Adieu alors ma maison, adieu ma terre chérie, adieu beaux levers de soleil. Mais elle sera là, elle, avec moi pour toujours et nous serons heureux loin de sa maison, loin de cette terre sèche et de ce soleil brûlant. Enfin alors nous serons deux et plus jamais elle ne me sera enlevée. Je tourne ma tête, il est l'heure, nous devons partir. Le lit est vide. Où est-elle ? Je me lève. Au pas de la porte une note, 3 mots : Mon amour pardon. Je cours. Elle va le faire, elle va l'épouser, lui. Je déambule dans les rues. Je l'imagine dans sa robe blanche, ses cheveux coiffés en tresses, son image teinté de larmes dissimulé sous son voile. J'arrive chez elle, personne et au sol, les traces de la procession nuptiale. Je cours. Je le sais, je la devine : sa mire déposant un baiser sur son front et son père un sourire satisfait aux lèvres la laissant à un autre homme que moi.

 



Sacrifice - Gabriel (12 ans)

Il s'assit sur le promontoire qui surplombait la vallée, tout en haut de la falaise. Le Pic, on l'appelait. Il s'assit donc et observa longtemps ce paysage, cette plaine, qui était, avait été et resterait sa mère jusque chez les Morts. Il ferma les yeux et écouta une dernière fois les bruits de cette forêt, de cette nature qu'il avait tant aimés... Ses paupières s'ouvrirent lentement et il se rendit à l'évidence. Il était prêt. Il joua longtemps. C'est cette volonté de sauver un peuple, une grande famille, qui l'anima. Il s'offrirait aux dieux. Son souffle n'avait pas de limites en cet instant. Une belle musique sortait de l'instrument, mélodieuse, aigüe. La décision était prise. Ils arrivèrent par le bois. Leurs tambours rythmaient la marche. Le peuple était là, le regardant. Il ne se retourna pas. Et il se mit à danser alors que les flûtes débutaient leur chant. Danser pour des gens. Danser sur le rythme. Les souvenirs défilaient dans sa tête à toute vitesse. Et soudain la musique s'interrompit. Les respirations de même. Alors ce jeune homme d'une quinzaine de printemps seulement s'élança et du haut du Pic, sauta.


Le cirque - Keryan (14 ans)

Du haut du grand palais, ils sortirent. Des dizaines, des centaines de toutes sortes : il y avait des danseurs, des musiciens. Ils avançaient en rythme, vêtus de la même couleur : rouge pour un groupe, bleu et vert pour le second. Mais le plus frappant était le musicien couleur or. Un grand tube l'entourait, gigantesque, le début se trouvait au niveau de sa bouche et la fin était aussi haute que les palmes d'un palmier. Les premières notes jaillirent de son instrument, aiguës, longues, bientôt suivies par les danseurs qui tapaient en rythme sur leurs tambourins accrochés à leur ceintures. Ils descendirent les marches et arrivèrent au niveau de l'arène. A cet endroit, les deux groupes se séparèrent, l'un partant à gauche et l'autre à droite. Chaque groupe fit le tour de la zone, circulaire et ayant fini, le musicien doré vint faire la séparation entre les deux. Durant la deuxième partie, il fut suivi des cordes, constituant une partie des danseurs bleus et verts. Cette musique était présente pour accompagner ce qui se passait au milieu de l'arène : deux danseurs combattants. Emprisonnés et condamnés à se battre sans jamais se toucher, avançaient au rythme de la musique, attaquaient avec les cordes, tout cela en préparation d'un moment, quand l'or se tût. Il le fit, quelques minutes plus tard et les grandes portes s'ouvrirent, laissant la lumière pénétrer dans la loge de l'empereur qui se leva, acclamé de toute la foule puis commença son discours, les danseurs immobiles et la foule suspendue au bord de ses lèvres.




Une histoire qui date - Quentin (14 ans)

Et ce n'est pas une surprise, du monde voulait le tuer et prendre sa place. Je vais aller vite. Plusieurs personnes sont venues le tuer chez lui et il a réussi à s'enfuir et ce, en explosant sa maison. Il s'est acheté une voiture, a fui le Japon et s'est réfugié en Chine. Il se planqua par ci par là, s'acheta un sabre et se décida à venir à la rencontre de ceux qui lui voulaient du mal. Il trancha un grand nombre de personnes et depuis ce jour, plus personne n'entendit parler de lui. Comment ? Pourquoi je te raconte cette histoire ? Oh, je sais pas. Pour passer le temps. Tu as aimé cette histoire ? Tu l'as trouvée nulle ? Oh oui, je comprends. Bon. Qu'est-ce qu'on fait ? Tu veux voir des vieux films ? Si tu veux, j'ai 3 films à te proposer. J'ai "Shining", "Blade Runner" ou "Black Panter". Mais attention, ils sont très très vieux comme films.



Bataille, assaut et bravoure - Théodore (14 ans)

Dans de grandes étendues naturelles et froides, peut-être entre la Scandinavie, en Écosse ou peut-être au nord de la Saxe et près du Danemark, une armée de barbares se rassemble, tous de braves hommes à la grande vigueur. Peut-être est-ce l'armée d'un grand chef ou une coalition de petits peuples ou même de pillards mais ils se préparent au combat et progressent dans ce territoire difficile probablement froid et composé de forêts, monts et lacs gelés. Ils marchent ensemble vers le sud vers la civilisation et le grand empire romain. Couverts de vêtements archaïques et d'armes rudimentaires, ils se dirigent vers un grand combat et probablement la mort, face aux armées adverses mieux formées, équipées et reconnues pour leurs tactiques militaires. Où cette armée trouvera-t-elle la faille ? Chez eux peut-être plus au sud, voir aux portes des grandes villes méditerranéennes et de leurs richesses incroyables. habitués aux terrains escarpés et difficiles sont-ils aussi à l'aise dans de vastes plaines vertes où dans de grandes cités, lieu et mode de vie de l'ennemi ? Au final, les armées se font face et se préparent à l'attaque, s'organisent comme elles le pouvaient. La bataille éclate en pleine nuit d'un assaut nocturne désorganisé et rapidement prise de court, l'armée adverse se voit contrainte de reculer et de se réorganiser pour préparer rapidement une contre offensive. Le chaos règne et les hommes se massacrent parfois sans savoir s'ils tuent amis ou ennemis. nous avons de nombreuses pertes, une certaine organisation se met en place et les archers ennemis, cachés, commencent à escarmoucher et attaquer frontalement tandis que les légions se mattent avec leurs majestueuses formations défensives et la situation tourne vite en défaveur des assaillants alors que le soleil commence à se lever. Ceux-ci se déversent comme une horde furieuse sur les défenses adverses qui sont massacrés mais les troupes meurent faute d'armure sous les flèches et peinent à briser le mur ainsi créé. Celui-ci rompt mais les pertes ont été trop énormes pour appeler cela une réussite. Des deux grandes armées, ne reste tout au plus qu'un quart des troupes qui s'entretuent sur une montagne de corps. un simple soldat du côté des barbares, ayant prouvé sa valeur au combat, semble avoir pris les commandes de la stratégie et redoublait d'ingéniosité et après une longue et douloureuse progression, le jour était levé et que la bataille durait depuis des heures, il parvint à capturer le général ennemi et privés de leur stratège et source d'espoir, les quelques légionnaires restants s'avouent vaincus et certains prennent la fuite mais sont tués et les autres se rendent au nouveau chef ennemi qui après l'incertitude générale clame enfin la victoire de ses troupes et incendie symboliquement la tanière adverse et se met à piller les quelques richesses restant à leurs adversaires défaits... Les conditions mystérieuses de cette bataille ajoutent à sa légende...


Une arrivée inespérée- Timéo (14 ans)

Le moment était enfin venu, le seigneur Kuon Jongchi allait arriver sur Pékin demain à l'aube mais la ville était abîmée par les violences qui l'avaient frappées. Alors, la population, très inquiète de voir son seigneur bouleversé et énervé par l'état de la ville, décidèrent de travailler sans relâche à sa reconstruction. Les marchands étaient partis chercher des pierres, les enfants et les femmes des bois, tout le monde se mettait à l’œuvre et en quelques heures, des tours brodées de pierres s'élevaient dans le ciel comme des arbres en fleur. La ville était plus que jamais le monde dont tout le monde rêve et redevint la belle et grande ville de Pékin. Le lendemain les habitants se réveillèrent de bonne heure. le seigneur était là, il attendait devant la grande porte d'entrée lorsqu'elle s'ouvrit. Kuon Jonghi fut reçu par des exclamations et des pétales de cerisier étaient jetés devant lui. les marchands avaient organisé un marché gigantesque, les enfants et les femmes dansaient tandis que les hommes passaient et déposaient une fleur blanche qui représente la paix mais aussi la liberté et l'honneur. Des musiciens accompagnaient le seigneur et bientôt toute la ville s'illumina. Kuon Jongchi monta dans la tour centrale et arrivé en haut s'avança vers le balcon. le seigneur s'apprête à faire son discours, la musique s'arrête, les femmes et les enfants de danser, les tambours de taper et tout le monde leva les yeux vers la tour : un silence envahi la ville.

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